«Le domaine des communications est saturé. Ma cousine a quitté son poste en marketing après 3 ans pour cause de stress. Ça prend 9 ans pour avoir une permanence en éducation. »
Il est difficile de planifier notre carrière lorsqu’il y a toujours quelqu’un pour nous transmettre une information négative sur une profession! Qui croire dans ce raz-de-marée d’informations?
Premièrement, mettons une chose au clair : tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a détesté tel emploi/milieu de travail. Avant mon entrée à l’université, je me rappelle m’être fait dire par une connaissance que je devais ab-so-lu-ment changé de programme universitaire, car sa sœur avait lâché le BAC en orientation après une session tellement c’était plate! Vous comprendrez que ce ne fut pas mon cas...☺ Parfois, il faut se faire suffisamment confiance pour reconnaître nos besoins et intérêts.
Non, au contraire! Il faut plutôt diversifier ses sources d’information. Échangez avec des étudiants du programme visé. Communiquez avec des travailleurs expérimentés afin de savoir leurs préférences, leurs irritants, la réalité du milieu de travail, etc. Pour ce faire, le réseau social Academos (c’est gratuit!) est vraiment génial. Contacter des associations professionnelles afin d’obtenir un portrait plus global. Testez votre intérêt en lisant un livre ou en visionnant un documentaire relié au secteur d’emploi visé. Ça vous intéresse ou vous ennuie?
Autre point, avant de faire un changement côté carrière, ne poser pas cette question obsolète : « Est-ce que ce travail me comblera pour les 25 prochaines années?»
La réponse sera toujours non et c’est tant mieux! La personnalité est plutôt stable dans le temps, mais pas les intérêts. Avec le temps, on a besoin de nouveaux défis, on veut jouer un rôle plus grand, etc. On dit souvent que la carrière des personnes issues de la génération Y sera constituée en moyenne de 5 emplois. Ces changements, pouvant avoir lieu au sein d’un même milieu de travail, visent souvent à arrimer les besoins des personnes à ceux des entreprises qui, elles aussi, évoluent (transformation du marché, raffinement des technologies, fusions, etc.).
Dans cette perspective, il est bon de se rappeler que la seule chose qui est perpétuelle, c’est le changement.